Test : Flappy Bird

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Il est de ces phénomènes étranges qui, parfois, génèrent le buzz de façon démesurée, et dont on a simplement envie de se demander : pourquoi ? Au Gangnam Style et à Nabilla, on pourra désormais ajouter Flappy Bird.

Il faut bien reconnaître que ce petit jeu développé par .GEARS Studios concentre l’ingrédient principal d’un jeu à succès sur mobile : l’addiction.  »Easy to learn, hard to master ». Autrement dit, pour les anglophobes : facile à apprendre, mais difficile à maîtriser. C’est ce qui rend accroc un maximum de personnes.

Flappy Bird est un concept tout con, n’ayons pas peur des mots, et que nous avons déjà vu des centaines de fois sous diverses formes. C’est l’histoire d’un petit oiseau qui doit passer entre des obstacles, et dont le but est justement d’en passer le plus possible.

Pour jouer c’est simple, un appui sur l’écran permet de faire un battement d’ailes, et donc de remonter. Ça, c’est le coté easy to learn.

Passer 10 points, c'est déjà un exploit.

Passer 10 points, c’est déjà un exploit.

Le truc, et on s’en rend compte très vite, c’est que la difficulté est particulièrement relevée. A la moindre touchette, c’est perdu. Et puisque les passages sont étroits, vos premiers scores seront très médiocres. Ça, c’est le coté hard to master.

Dès lors, seuls ceux qui sont les plus persévérants, possédant de bons réflexes et une patience à toute épreuve, seront capables de passer plusieurs dizaines d’obstacles. Les autres auront probablement jeté leur téléphone par terre, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Un sentiment de frustration d’autant plus accentué par les quelques petits bruitages du jeu. Pew ! Pew !

Qu’on le déteste ou qu’on en devienne accroc, Flappy Bird est devenu le petit phénomène du moment. Son créateur, Dong Nguyen, toucherait aux alentours de 50.000 dollars grâce au bandeau publicitaire… chaque jour ! Un record de rentabilité, assurément.

Flappy Bird n’est pas le jeu de l’année, ni même celui de la semaine, d’ailleurs. Il divise et il énerve autant qu’il rend addict, et vous aurez bien du mal à échapper aux petits challenges entre amis. Mais prenez quand même note que je ne serai pas tenu responsable de vos coups de colère à cause de ce jeu…

  • flappy-bird-game-over

    NOOOooon... encore perdu !

  • flappy-bird-ready

    On a pas envie d'appuyer encore, mais pourtant on le fait.

  • flappy-bird-score

    Passer 10 points, c'est déjà un exploit.

  • flappy-bird-android

    Le thème nuit/jour ou la couleur aléatoire de l'oiseau n'y changera rien. Vous allez perdre et vous énerver !

Testé par Florian Duval • 65%
  • Réalisation simple mais efficace
  • Scores via Google+
  • Pas d'achats in-app
  • Cruel manque d'originalité
  • Ça m'éneeeerve !

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