En marge de la sortie du dernier film d’action baignant dans l’univers des runs sauvages, des belles bagnoles et des potiches de figuration, est sorti son jeu officiel développé par Kabam, j’ai nommé : Fast & Furious 6 (ou Rapides et Dangereux 6 au Québec… on ne se moque pas !).

Habituellement développeur de jeux de type « bâtis ton royaume », « construis ton empire » et compagnie, j’ai été surpris de voir que c’est à Kabam qu’a été confié le jeu officiel du dernier Fast & Furious.

Rapidement, mes craintes se sont estompées en constatant que les graphismes du jeu sont exemplaires, réellement au niveau des plus beaux jeux de course sur Android, en particulier concernant la modélisation des voitures, vraiment réussie et très détaillée.

Mais si le jeu Fast & Furious 6 joue autant sur son « physique », c’est qu’il y a bien une raison : ce n’est pas véritablement un jeu de course (type Real Racing 3, pour n’en citer qu’un) mais plutôt un jeu de « drag », comprenez des courses d’accélération, en duel avec un autre pilote, sur de très courtes distances. Ce qui finalement correspond bien à l’univers du film.

L’ambiance « run sauvage » est alors reproduite à merveille, et on pense rapidement en admirant le jeu, au bon vieux Need for Speed Underground (qui possédait son mode « drag »). Même les reflets très exagérés de la route humide sont présents !

Coté gameplay, la simplicité est donc de mise. Un bouton pour démarrer la voiture, un glissement vers le haut pour passer les rapports, tout étant une question de timing précis, puisque c’est uniquement là que repose la difficulté du jeu. Pas besoin de commandes pour tourner, puisqu’on va tout droit, quoique certaines courses ajoutent un aspect « drift », lui aussi géré de façon automatique, où il vous suffira d’appuyer au bon moment au début et à la fin du virage.

A partir de là, on exclut rapidement toute une catégorie de joueurs qui s’attendaient à un vrai jeu de course. Kabam a pris le parti de sortir un bon jeu de « drag », plutôt que de nous pondre un mauvais jeu de course, ce qui n’est finalement pas un mauvais choix.

Le jeu vous est offert en téléchargement gratuit, même si comme vous pouvez vous y attendre cela s’accompagne d’un système de progression lent et douloureux en mode gratuit, et pour peu que vous soyez patient (il faut attendre pour « recharger » la jauge d’essence, ou payer) la durée de vie du jeu est plutôt bonne, avec pas mal de courses à débloquer. A moins que l’aspect inévitablement répétitif, et surtout la progression très difficile et lente ait raison de vous.