Test : Death Rally

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Le remake d’un jeu de courses explosif et déjanté ! Sorti en 1996, ce jeu de course du studio Remedy est un véritable succès à l’époque. L’année dernière, une version mobile et remise au goût du jour en 3D a vu le jour sur iPhone. Cela aura pris un peu de temps (presque un an) mais désormais Death Rally est aussi sur Android, pour le plus grand plaisir des conducteurs de l’extrême !

Ce jeu nous apparaît comme un genre de Micromachines pimenté d’une bonne caisse de munitions, puisque la particularité de ce jeu est d’avoir des véhicules armés jusqu’aux pare-chocs. Les courses s’en retrouvent d’autant plus dynamiques et amusantes.

death-rally-vagabond.jpg Vous démarrez le jeu avec une “Vagabond”, première voiture du jeu (comme à l’époque) qui s’inspire d’une VW Coccinelle. Toutes les voitures sont équipées au minimum d’une mitraillette automatique qui tire dans les adversaires lorsqu’ils sont devant vous. Par la suite, vous pouvez débloquer des armes de plus en plus efficaces, des missiles guidés aux mines en passant par le lance-flammes. Une arme débloquée peut s’utiliser sur tous vos véhicules.

Death Rally ne comporte qu’un mode de jeu en solo. Les courses s’enchaînent dans l’ordre que l’on veut et mélangent divers modes de jeu variés sur plusieurs circuits, avec quelques (trop rares) courses-missions qui font partie de “l’histoire” du jeu, dont la première.

death-rally-bidons.jpg Choisissez une course correspondant au mode de jeu et au circuit que vous voulez, le chargement est instantané (incroyable !) et vous démarrez quand vous le sentez (pas de classique “3, 2, 1, Go !”). Si les premières secondes de course sont toutes calmes (armes bloquées) il ne faut pas attendre bien longtemps pour que ça devienne le gros bordel, disons-le. Les missiles fusent dans tous les sens, ça explose et ça se pousse, et comme si ça ne suffisait pas des bidons rouges sont disposés un peu partout sur le circuit, prêts à exploser, au cas où l’on en aurait pas assez de nos armes embarquées.

Chaque course est incroyablement dynamique. Les adversaires ne se laissent pas faire et sont d’un niveau de difficulté particulièrement bien dosé. Ils peuvent très bien se laisser distancer un instant et reprendre de la vigueur au dernier moment. La course est souvent rapide, 2 à 5 tours en général, les circuits sont petits, faciles à mémoriser, bien conçus et truffés de détails.

death-rally-mission.jpg Les graphismes, parlons-en. C’est superbe ! Le décor est les textures des circuits sont très soignés, ça fourmille de détails et les effets (particules, fumée, explosions) sont très réussis. Les petits bolides non plus ne souffrent d’aucun défaut de fabrication. Les dégâts sont bien entendu présents et les morceaux de voitures s’arrachent et se déforment au fil des attaques reçues. Rien à signaler du coté de l’animation, c’est toujours fluide.

Il y a des courses classiques “sans armes”, mais d’autres avec uniquement des lance-missiles, d’autres encore avec des turbos illimités pour tout le monde, des duels en sens inverse, des circuits inversés, mirroirs, des “demolition derby” et même un surprenant mode “marathon” avec une course d’endurance de… 42 tours !

Bref, autant dire que les courses s’enchaînent et ne se ressemblent pas forcément, et c’est un excellent point car cela prolonge le plaisir et l’on a bien du mal à décrocher le jeu une fois qu’on l’a lancé.

death-rally-nitro.jpg Le pilotage des voitures est extrêmement facile. Un petit joystick présent en bas à gauche vous permet d’orienter la voiture, non pas en guidant ses roues, mais la direction que la voiture va prendre. Un choix particulièrement bien vu des développeurs, car notre voiture se pilote alors avec une bonne précision et les changements de direction sont aisés. Pour autant, le pouce souffrira rapidement de cet appui constant sur l’écran, en particulier lors des fameuses courses “marathon” où il faudra y réfléchir à deux fois avant de s’engager car après 20 minutes de courses, le pouce est en compote !

A la fin de chaque course, vous gagnez de l’argent selon vos performances : position dans la course évidemment, mais aussi nombre d’adversaires détruits, temps record, adversaire principal détruit… Cet argent est utilisé pour réparer la voiture en vue de la prochaine course, puis améliorer ses capacités d’attaque, de défense et de performances. Enfin, l’argent restant (s’il en reste) est distribué dans votre “côte de popularité”.

La côte de popularité est une barre rouge sur la droite de l’écran principal, qui montre trèèès lentement. De l’autre coté, la barre bleue représente votre progression (non pas jusqu’à 100 mais jusqu’à… 198%).

death-rally-mission1.jpg La progression est lente (et douloureuse !). Le jeu possède une durée de vie plutôt excellente. Si les courses s’enchaînent assez facilement au départ, passé les 100 premiers % de progression cela commence à se corser. Les voitures se débloquent petit à petit et les armes aussi, de plus rien ne vous empêche de faire des anciennes courses pour gagner un peu d’argent et de popularité sans prendre trop de risques. Car n’oubliez pas qu’il faut réparer sa voiture à la fin des courses, et si vous vous faîtes détruire en course et que vous n’avez plus d’argent, vous vous retrouverez bloqué !

La progression en mode gratuit n’oppose “aucune résistance”, c’est à dire que l’on peut très bien enchaîner les courses sans être angoissé d’être pénalisé. C’est uniquement si vous voulez débloquer une voiture, un circuit ou une arme plus rapidement (ou que vous êtes vraiment nul) que vous pouvez acheter ces items de façon indépendante avec de l’argent réel. De même, de petits bonus à usage unique sont aussi en boutique, pour vous aider (un de chaque des distribué au début du jeu).

death-rally-van.jpg Parlons un peu de la bande son, et là aussi aucune fausse note. La musique de fond a le mérite de se faire discrète car utilisant peu de mélodie. Cela évite de l’avoir en tête constamment et c’est tant mieux, mais ce qui attire l’attention de ce jeu est bien sûr ailleurs : les explosions, les missiles et les dérapages. Et de ce coté là, rien à dire, Remedy fait encore un sans faute !

En conclusion, Death Rally est pour moi, fan de jeux de courses et particulièrement les plus déjantés, un véritable coup de coeur et la meilleure surprise de ce début d’année. Reckless Racing 2 a fait très fort avec des graphismes fins et soignés, mais je lui ai précisément regretté son manque de fun et de modes de jeu plus surprenants : c’est ce que comble précisément Death Rally, et avec une très grande réussite. Le tout gratuitement, franchement, que demander de mieux ? Bon, j’y retourne !

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  1. Gros souci elle n’est pas disponible en France et même avec Market Enabler je n’ai pas réussi à la prendre en simulant un opérateur US ou même Finlandais (pays d’origine du jeu).
    Une astuce?

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