Test : Infinite Flight

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Quand Infinite Flight, un nouveau simulateur de vol débarque sur Android, après que la référence en la matière, à savoir X-Plane soit devenu gratuit, on peut se demander si l’éditeur est inconscient ou suffisamment confiant dans son soft pour se permettre de le proposer à la vente.

La première bonne surprise réside dans la durée du téléchargement. Un peu moins de 40 Mo, avant de pouvoir prendre le manche et décoller dans le ciel de San Francisco aux commandes d’un des dix appareils disponibles de base.

Parmi ces appareils, on trouve un Boeing 747, un Airbus A321, mais aussi un petit Cessna 172 ou un Cirrus qui nous permettront de débuter tranquillement.

Ensuite, une fois l’écran calibré, il n’y a plus qu’à se laisser emporter par le bruit des moteurs et les voix en provenance de la tour de contrôle.

On peut toujours décider de suivre les deux leçons de pilotage gracieusement mises à notre disposition. Dans ce cas, une maîtrise de la langue anglaise sera nécessaire.

infinite-flight-piste-decollageUne fois dans le cockpit, on voit en surimpression sur l’écran toutes les commandes : les gaz, les freins, l’altimètre. Quand on ne touche pas l’écran, ces commandes disparaissent pour laisser place à l’essentiel, sachant qu’une simple pression n’importe où sur l’écran fera aussitôt revenir tous les instruments.

Un petit plus d’Infinite Flight réside dans le bouton pour reprendre le vol 20 secondes avant. Bien évidemment, ces 20 secondes devraient permettre d’éviter un crash si la manœuvre n’était pas trop mal engagée et que l’erreur était rattrapable.

Les vues disponibles sont au nombre de six : HUB, cockpit, extérieur, tour de contrôle, queue, et côté gauche.

En ce qui concerne les maps, quatre sont disponibles après avoir acheté le jeu. Par contre, il faudra repasser à la caisse si on souhaite survoler Paris, Londres ou New York.

Il est nécessaire de faire une petite comparaison avec X-Plane, car les simulateurs de vol n’étant qu’au nombre de deux sur Android, le choix est de fait très restreint. Sur le plan des graphismes, Infinite Flight prend le dessus. Idem pour le tableau de bord et les commandes qui sont plus détaillées que sur X-Plane. Reste la question du prix qui ne peut pas vraiment départager les deux concurrents car si Infinite Flight est payant, le contenu est conséquent, alors que si X-Plane est gratuit, l’achat de nouveaux avions ou de nouveaux terrains de jeux a un coût.

Une mention spéciale à Infinite Flight qui permet de prendre les commandes d’une navette spatiale, pour pouvoir tenter un atterrissage, comme après un retour de mission dans l’espace.

Pour conclure, on peut se poser la même question que celle posée par X-Plane en son temps, à qui s’adresse ce jeu ? Les fans de simulateurs de vol jouent sur PC avec une grosse configuration et des accessoires, les joueurs plus casual pourront peut-être y trouver leur plaisir, ne serait-ce que par la variété d’avions disponible, et la possibilité de s’amuser à voler, mais le plaisir restera moindre que sur une vraie simulation.

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    C'est toujours bon de démarrer sur ces petits coucous avant de passer aux choses sérieuses.

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    Les nombreux avions sont modélisés à différents degrés (vue cockpit, animations des trains d’atterrissage, etc.).

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    Les avions de ligne sont disponible aux couleurs de vraies compagnies (ici un A380-800 de Air France).

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    Bonne idée des développeurs, une mission d’atterrissage de la NASA !

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    Ne vous attendez pas à des crashes réalistes...

Testé par Martien • 80%
  • Nombreux avions et cartes disponibles de base
  • Prix raisonnable
  • Possibilité de piloter une navette spatiale
  • Tout en anglais
  • Manque de précision des contrôles

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