Test : Atom Run

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Nous sommes en l’an 2264, à la suite d’une catastrophe sans précédent mettant un terme au règne biologique. Toute forme de vie ayant été éradiquée, subsiste un monde de robots incontrôlables et incontrôlés… sauf Elgo. Alors que le temps presse, il va lui falloir récupérer toutes les molécules et atomes indispensables afin de recréer la vie sur Terre.

Ça pourrait être un excellent début de film de science-fiction américain, et pourtant c’est le cadre d’un petit jeu conçu par un studio bien français. Fingerlab, dont on avait déjà parlé fin 2011 pour l’innovant Multiponk, revient ici avec un joli jeu de plate-forme à l’ambiance rétro-futuriste.

Des graphismes t’robots !

Malgré son nom laissant penser à un énième runner sans intérêt, Atom Run est bel et bien un jeu de plate-forme. Sans fioritures en 3D ou autres encombrements, il faut reconnaître que les graphistes de Fingerlab on fait un super travail pour retranscrire cette ambiance futuriste.

Ça commence par les décors bien évidemment, à priori assez simples il est vrai, mais tout simplement bien dessinés et pas si répétitifs. Grâce notamment à un level design lui aussi très réussi, les niveaux ne se contentant pas de se dérouler « de gauche à droite » de façon ennuyeuse et monotone.

En voiture, Simone !

En voiture, Simone !

Les niveaux sont tout sauf ennuyeux, avec pas mal de choses interactives, des robots à éviter, des flammes, des rayons laser, des ascenseurs, des trampolines, la gravité qui s’inverse… et surtout, quelques éléments « physiques » comme des sortes de balançoires où il faut trouver le bon équilibre. Parfois il faudra monter dans un petit véhicule et c’est assez amusant, ou encore emprunter un jet-pack.

Alors ça, tu t'y attendais pas, hein !

Alors ça, tu t’y attendais pas, hein !

Si on ajoute à ça les petites choses qui ne servent à rien mais qui font toute la différence, comme les lampes suspendues qui nous « gênent » parfois en sautant, et dont on peut péter l’ampoule si on se trouve juste en dessous. Le soucis du détail.

Gauche, droite, sauter.

Le gameplay est simplifié au maximum, et on ne va pas vraiment s’en plaindre. Deux boutons tactiles à gauche de l’écran pour se diriger dans une direction ou dans l’autre. Un bouton d’action à droite pour sauter (ou double-sauter). Et pis c’est tout ! Pas besoin de tirer sur les méchants robots, on se contente de les éviter soigneusement.

Toute la difficulté résidant donc dans le fait de passer entre les difficultés offertes par chaque niveau (16 au total). La difficulté, parlons-en, elle est plutôt relevée. Chaque niveau vous permet de débloquer trois « badges », chacun nécessitant des aptitudes particulières pour les décrocher.

Ça pourrait être une épreuve de Ford Boyard, non ? Je sors ?

Ça pourrait être une épreuve de Ford Boyard, non ? Je sors ?

Le premier « badge » s’obtient en ramassant tous les atomes présents dans le niveau. Il suffit de prendre son temps. Le deuxième « badge » se débloque, au contraire, en traversant le niveau le plus rapidement possible pour le terminer avant la fin du temps imparti. Enfin, le dernier « badge » sera débloqué si vous trouvez la « molécule » qui se cache dans le niveau.

Bien évidemment, vous pourrez vous y reprendre à plusieurs fois pour débloquer ces badges les uns après les autres (c’est d’ailleurs humainement très compliqué de ramasser les trois badges d’un seul coup !). Ces badges sont utiles, puisqu’un certain nombre sera requis pour débloquer les niveaux suivants.

Même si l’histoire est finalement très discrète, et n’est qu’un simple prétexte pour nous plonger dans le futur, Atom Run est vraiment un excellent jeu de plate-forme, bien foutu et qui n’a rien d’une création amateur. Chaque niveau apporte son lot de surprises, et la difficulté bien dosée permet à chaque type de joueur de s’amuser. On regrettera que l’aventure soit pour le moment assez courte. Du nouveau contenu est cependant prévu, notamment 8 niveaux supplémentaires avant la fin de l’année.

Bonne nouvelle ultime, Atom Run est proposée en version gratuite avec publicité, mais une version payante (donc, sans pub) existe aussi pour 3,99€. Je ne peux que vous recommander d’y jeter un œil !

Testé par Florian Duval • 87%
  • Ambiance rétro-futuriste
  • Niveaux plein de surprises
  • Commandes simples
  • Jeu gratuit et sans IAP
  • Bonne difficulté
  • Actuellement trop peu de niveaux

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