Les oiseaux fâchés sont de retour à la conquête du cosmos ! Voilà maintenant quelques années que Rovio cartonne avec ses oiseaux aux oeufs d’or. Angry Birds cartonne sur toutes les plates-formes où il est disponible, et reste tout simplement LE jeu pour mobiles le plus populaire et le plus téléchargé.
C’est donc avec une grande hâte et une immense curiosité que l’on a attendu patiemment ce nouvel opus, qui est arrivé comme prévu le 22 mars ! Toujours gratuit sur Android (avec présence de publicités). Et à l’heure ou j’écris (moins de 24 heures après sa mise en ligne) il a déjà été téléchargé par des milliers de fans conquis et a déjà reçu plus de 10000 notes des joueurs sur le Play Store, pratiquement que des « 5 étoiles ».
Alors autant vous le dire tout de suite et ne pas faire de suspens inutile, Angry Birds Space est un excellent jeu qui fait assurément partie des hits du moments à ne pas rater, que vous ayez connu les précédents ou non.
Alors, quoi de neuf ? Le concept de base n’a absolument pas changé. On envoie joyeusement ses différents oiseaux, avec pour seul but d’anéantir les célèbre porcs verts qui ont volé les oeufs. Le gameplay est identique, simple et à la prise en main immédiate. On tire, on vise, on relâche. Une partie de la trajectoire s’affiche toujours à l’écran pour nous aider, et elle est plus que jamais indispensable.
En effet, la majeure innovation de cet épisode dans l’espace, c’est la gestion de la pesanteur. Nos oiseaux se promènent entre des dizaines de petites (ou grosses) planètes. Elles possèdent un champ de gravité, plus ou moins grand et pas toujours centré. Il y a d’ailleurs même parfois des centres de gravité… sans planète ! Cela fait partie des quelques incohérences spéciales que nous offre cet épisode, à l’image des nuages qui se promènent tranquillement dans l’espace. Surprenant, mais bon, ces détails ne sont pas d’une immense gravité (non ! je m’étais promis de ne pas faire ce jeu de mots…).
D’autant que les graphismes sont encore une fois réussis et c’est même un sans-faute. Le style global n’a pas changé, on retrouve les éléments habituels : morceaux de bois, de verre (ou de glace), morceaux de métal et rochers, entre-autres. Comme d’habitude, les porcs se retranchent dans ces constructions improbables qui ne demandent qu’à être détruites par tous les moyens.
Vos moyens, ce sont vos oiseaux, qui ont chacun leur particularité. L’équipe a un peu changé : l’oiseau rouge est toujours le « classique », plutôt lourd et efficace. L’oiseau jaune est en combinaison violette, il possède toujours son petit « boost » si puissant, la grosse différence c’est que vous choisissez précisément la cible que vous lui donnez, dans n’importe quelle direction. C’est donc un oiseau qui permet beaucoup de fantaisies. Il y a aussi l’oiseau vert, un gros bourrin qui est là pour rentrer dans le tas. Sans oublier bien sûr le précieux petit bleu qui se divise en trois, donc la spécialité est le cassage de vitre (et de glace). Il y en a d’autres, mais je vous laisse les découvrir !
Angry Birds Space est toujours aussi plaisant. On s’amuse désormais à jouer avec les champs de gravité des planètes, qui se confondent parfois, donnant des trajets totalement délirants à nos oiseaux et même aux éléments du décor qu’ils percutent. Il n’est pas rare que des morceaux explosent dans toutes les directions, surtout lorsque vous êtes en apesanteur.
Allez, inutile de s’étendre pendant des heures. Pour le moment, Angry Birds Space vous propose une soixantaine de niveaux, il y a aussi des niveaux bonus, et bien sûr d’autres niveaux seront ajoutés à l’avenir. Petite remarque, un pack de niveaux semble pour le moment réservé à ceux qui ont un Samsung… ce n’est pas très sympa de la part de Rovio ! Ce sera pourtant bien le seul défaut que l’on trouvera, car en l’état, en gardant en tête que cet excellent puzzle-game est toujours gratuit et que sa réalisation est parfaite, je ne vois pas pourquoi vous avez lu mon test jusqu’au bout. Foncez le télécharger tout de suite !
- Toujours gratuit
- Impeccablement réalisé
- Niveaux toujours originaux
- Les terminaux peu puissant sont encore mis de coté