Test : City Monkey

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Attrapez quelques Diddy Kongs, mélangez-les fermement à une poignée de petits Worms, et vous obtiendrez City Monkey. Un Worms-like en pixel-art, où les missiles sont des bananes, et les grenades des ananas.

City Monkey est la première publication Android d’un développeur qui se veut discret, puisque prénommé « App Anonyme ». Et pourtant, son petit jeu gagnerait à être connu ! Dans les grandes lignes, ce jeu gratuit reprend le principe que vous connaissez sûrement déjà tous, celui du célèbre Worms.

Pour les pommés qui ne s’en souviendraient pas, rappelons le concept : des petits personnages qui se font la guerre à coup de lancers de projectiles. Ici, les personnages sont des singes, avec des bananes en guise de missiles.

Le but étant bien évidemment de viser le personnage adverse, en orientant son tir, en ajustant son intensité, et tout cela en tenant compte de l’influence du vent qui va dévier la trajectoire de votre projectile.

Une interface simple, un jeu axé sur le multi.

Le jeu mise sur la simplicité, et ça se ressent dès le menu principal. Après avoir choisi un pseudo, on peut directement jouer en ligne avec un adversaire aléatoire. Pas d’inscription, pas de Facebook forcé, pas de chichis : on aime ça. On peut également lancer une invitation à un autre joueur de façon ultra simple, pour défier un ami (ou pas, d’ailleurs).

city-monkey-deadCity Monkey utilise un mécanisme de multijoueur en temps-réel assez bien pensé, puisqu’il est prévu pour jouer sans avoir besoin d’attendre le coup du joueur adverse. Astucieux et bien réalisé, malgré quelques problèmes de synchro qui éjectent parfois les deux joueurs de la partie.

Les parties s’enchaînent. On gagne ou l’on perd des points, et on évolue ainsi dans le classement mondial des joueurs. En s’améliorant et en passant les niveaux, on débloque de nouvelles armes, telles que les ananas qui jouent le rôle de grenades.

Simple, super simple, trop simple ?

Malgré un décor fait de buildings aux dimensions générées aléatoirement, City Monkey ne cache pas de grosses surprises à débloquer autrement qu’en gravissant les échelons. Très peu d’armes, aucune personnalisation, pas plus de deux joueurs dans les combats (ce qui favorise les sessions courtes, voire très courtes). En fait, City Monkey semble délibérément avoir été pensé tout en sobriété et en simplicité, et de ce coté c’est réussi.

Il existe bien un mode solo pour s’entraîner à viser au cours de 50 niveaux, mais il est autrement plus gratifiant de jouer en multijoueurs tout en sachant que l’on vise un autre joueur, quelque part, qui essaie aussi d’avoir votre peau !

Les graphismes en pixel-art sont vraiment réussis et les petits sons qui accompagnent l’action sont tout à fait cohérents, rien à dire donc de ce coté.

Le constat, c’est donc que City Monkey ressemble à un excellent point de départ pour un Worms-like de référence qui serait beaucoup plus complet et poussé. En l’état actuel, entièrement gratuit et techniquement presque parfait, il ne nous reste plus qu’à espérer que le jeu évoluera vers davantage de contenu et de surprises.

  • city-monkey-wind

    L'art de faire avec ou contre le vent, c'est toute la subtilité.

  • city-monkey-dead

    "BOUM! T'es mort !"

  • city-monkey-oops

    Et certains coups de vent peuvent vous rendre assez ridicules... NOOON!

  • city-monkey-stats

    Le petit écran de statistiques, simple et clair.

  • city-monkey-weapons

    Seulement ça... pour le moment ?

Testé par Florian Duval • 76%
  • Interface et gameplay agréable
  • Multijoueur sans contraintes
  • Excellente réalisation
  • Trop peu de contenu

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